4 des 6 salariés placés en garde à vue mardi à Nanterre seront jugés le 16 septembre prochain pour violences contre la police lors de la manifestation du 7 mars dernier à Rueil-Malmaison.
4 salariés de Goodyear, soupçonnés de violences contre la police lors de la manifestation du 7 mars contre la fermeture de l'usine d'Amiens-Nord qui avait dégénéré début mars, seront jugés le 16 septembre.
Placés en garde à vue avec 2 autres qui ont été libérés sans poursuite, ces salariés sont accusés d'avoir jeté des morceaux de grille, frappé des policiers
ou jeté de l'essence en leur direction lors de cette manifestation.
Ces échauffourées avaient éclaté quelques jours après l'adoption le 27 février au Sénat d'un texte visant à amnistier les syndicalistes qui se seraient rendus
coupables de délits, lors de manifestations ou occupations d'usines (dégradations par exemple).
La proposition de loi prévoit l'amnistie des délits et sanctions pour des faits commis lors de mouvements sociaux. Sont amnistiées les infractions, commises entre le 1er janvier 2007 et le 1er février 2013, passibles de 5 ans d'emprisonnement au plus.
La commission des Lois de l'Assemblée Nationale s'est prononcée ce mercredi matin contre le texte d’amnistie sociale, proposé par le Front de gauche et voté par le Sénat en février.
Une loi qui n'emporte pas l'agrément du gouvernement, selon Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, sur France Info ce mercredi matin.