Kiabi, groupe de textile créé par la famille Mulliez (Auchan), veut séduire la clientèle des centres commerciaux et urbains, grâce à une offre et des services renouvelés.
Le groupe textile français Kiabi, contrôlé par la famille nordiste Mulliez (Auchan), souhaite séduire les clients des gros centres commerciaux et ne plus rester cantonné à la périphérie des grandes villes, où il est né.
"Notre objectif est d'ouvrir dans des centres commerciaux et urbains", a expliqué Philippe Thirache, directeur de Kiabi France, lors d'une conférence de presse dans un magasin pilote de l'enseigne à Fâches-Thumesnil (Nord) dans la périphérie de Lille.
A l'assaut des métropoles
Le groupe souhaite ouvrir en France une cinquantaine de magasins, une trentaine sur Paris, une vingtaine dans les grandes agglomérations commerciales. Paris, Lyon, Marseille, et dans une moindre mesure Toulouse et Bordeaux, sont visées en priorité.
Kiabi souhaite ainsi adopter une "position plus offensive" afin de ne pas se contenter de conserver en périphérie "des positions qui vont être de plus en plus difficiles à défendre", a expliqué de son côté Jean-Christophe Garbino, directeur général du groupe.
Le nouveau visage de Kiabi
L'enseigne a 446 points de vente dont 354 magasins en France, et emploie 8.200 personnes dans neuf pays. Elle a enregistré une croissance d'environ 10% au premier semestre 2014.
Pour pour se développer ainsi, l'enseigne a entamé une refonte de l'ensemble de ses magasins déjà existants et à venir. Cabines d'essayage plus spacieuses ou éclairages retravaillés visent à obtenir un univers "beaucoup plus chaleureux", selon M. Thirache.
Fin 2014, une trentaine de magasins disposeront de bornes tactiles, pour que les clients puissent commander des articles livrés en magasin sans obligation d'achat. Des innovations dont l'enseigne de la "mode à petits prix" n'est pas peu fière.