La "prise d'otage" qui a entraîné un déploiement policier de grande ampleur lundi à Gand, dans le nord-ouest de la Belgique, s'est finalement être avéré être un mauvais canular, a indiqué après une journée mouvementée le parquet de la ville flamande.

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Un homme de 18 ans, en séjour illégal en Belgique et déjà connu par les services de police pour des affaires de stupéfiants, a été interpellé et interrogé par le parquet, qui a conclu qu'aucune prise d'otage n'avait eu lieu, a rapporté l'agence Belga. Le canular a eu lieu en pleine prise d'otages, bien réelle celle-là, à Sydney, en Australie.

L'homme, qui risque jusqu'à deux ans de prison et une amende, et qui pourrait devoir supporter les coûts de l'opération policière, avait donné l'alerte lundi matin, affirmant avoir "vu quatre personnes avec des kalachnikov prenant en otage son ami".



La police a déployé de très grands moyens et a investi à la mi-journée l'appartement où étaient censés se trouver les preneurs d'otage et leur victime, après avoir bouclé tout le quartier. Mais la quinzaine de membres des forces spéciales de la police, lourdement armés et équipés de gilets pare-balles, n'ont trouvé dans l'immeuble "ni kalachnikov, ni personnes armées", a expliqué une porte-parole du parquet de Gand, Annemie Serlippens. Et la "victime présumée" a nié avoir été prise en otage, a-t-elle ajouté.
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