Après le séisme, des pompiers picards et nordistes partent au Népal avec l'AFAUSI

Publié le Mis à jour le
Écrit par Mickaël Guiho

Alors que le bilan du séisme de magnitude 7,8 survenu au Népal le 25 avril s'alourdit, la mobilisation des secours se poursuit dans le monde. L’Association France Aide Urgence Secours International en fait partie, avec huit pompiers, dont un nordiste et un picard que nous avons rencontré.

A 14h50 ce mardi 28 avril, des pompiers vont décoller de Roissy pour rejoindre le Népal, où le bilan du séisme dépasse désormais 4.300 morts. Il s’agit de huit équipiers de l’Association France Aide Urgence Secours International. Deux d’entre eux sont Picards.



Sur place, ils devront s’intégrer à un dispositif de secours pour rechercher des personnes qui vivraient encore sous des décombres. Selon le nordiste Benoît Legrand, pompier professionnel à Hirson depuis 8 ans, il "faut espérer : le miracle, ca peut arriver." Il était l’invité de notre journal, lundi soir.



Interview de Benoît Legrand par Marie Rousselle, au JT soir de France 3 Picardie, le 27 avril.


Benoît Legrand était déjà parti aux Philippines lors du typhon en novembre 2013. Et auparavant en Haïti, où le pompier a pu nourrir des espoirs pour la suite. "On est déjà intervenu sur un séisme en Haïti qui a permis le sauvetage d’un bébé, d’une petite fille, qui était pourtant depuis quelques jours sous les décombres."



Pour réussir leur mission au Népal, les pompiers doivent aussi penser à eux-mêmes. Ils emmènent des vivres, un peu d’eau et vont se construire un bivouac. Une deuxième équipe doit arriver dans moins d’une semaine avec une unité de potabilisation de l’eau, pour donner à boire à la population.



"On sait ce qui se passe, on sait ce qu’est un séisme, on sait pourquoi on part : ça devrait bien se passer pour nous", assure le sapeur-pompier professionnel, qui ne semble pas craindre plus que ça les potentielles répliques du séisme.



A noter que les huit hommes partent avec au moins un chien, dont ce sera la première mission. Mais pas d’inquiétude pour lui non plus, selon Benoît Legrand : "Le plus difficile, ça va être le vol et le décalage horaire."



Ce voyage coûtera 7.000€ à l’Association. La première équipe devrait rentrer le 13 mai et la seconde à la fin du même mois.

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