Le biocorridor, permet aux animaux de traverser un lieu modifié par l'homme. Sous l'A1 à Thiers-sur-Thève, un passage n'est plus emprunté par les animaux à cause de l'homme. Un collectif demande à la Sanef de construire un second passage dédié uniquement à la faune.
Après une année de surveillance photographique effectuée 24 heures sur 24 sous l'autoroute A1 par la fédération de chasse de l'Oise d'un biocorridor, le constat est sans appel, la faune locale ne l'emprunte plus. En cause une pression humaine qui perturbe les animaux.
Depuis deux ans un collectif réunissant Chasseurs et écologistes réclame à la Sanef la construction d'un véritable passage aérien pour la faune sauvage. Ils ont trouvé le site idéal et il propose également une solution de financement : "pourquoi pas demander un euro supplémentaire pendant 6 mois aux gens qui empruntent cette autoroute en précisant pourquoi et après on reviendrait à un tarif normal." Souligne Bruno Quignot, président de la Société des Amis des Forêts d'Halatte Ermenonville et Chantilly.
La fin des passages peut entraîner l'isolement génétique des groupes de population des espèces.
Depuis deux ans la Sanef a financé une étude pour déterminer les impacts réels de l'autoroute A1 sur la biodiversité, les conclusions sont attendues dans les semaines qui viennent.