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De l’abbaye de Vauclair, il ne reste que des ruines. Ici, sur le chemin des Dames, Français et Allemands se sont battus avec acharnement pendant des années. En 1917, les Français étaient restés maîtres du terrain, après une offensive de plusieurs mois. En mai 1918, les Allemands réussirent l’impensable : faire tomber cette position en quelques heures seulement.
Les Allemands enchaînent les coups de boutoir depuis deux mois. Après la Somme et le Nord, place à l’Aisne. Considéré comme imprenable, ce front est dégarni. On y envoie au repos les unités anglaises qui viennent de subir la foudre adverse. 8 divisions françaises et 3 britanniques vont affronter le choc de 40 divisions allemandes. La technique est désormais rodée : un barrage d’artillerie court et violent, l’emploi des gaz à outrance, l’infanterie qui bondit. Les défenseurs sont submergés...
Les Français battent en retraite. Ils pourraient se mettre à l’abri derrière l’Aisne, en faisant sauter les ponts, mais l’ordre vient trop tard. Plusieurs ouvrages sont pris par l’ennemi et le recul se poursuit. Des unités entières disparaissent en luttant pied à pied. Le général des Vallières est tué, d’une rafale de mitrailleuse, dans sa voiture, alors qu’il roule vers ses hommes. Un coup de main est organisé pour ramener son corps dans les lignes françaises.
L’assaut ne devait être qu’une diversion. Les Allemands ont avancé de 20 kilomètres, et ils continuent, surpris de leur succès. L’état-major change alors ses plans et l’attaque de l’Aisne devient la priorité. « Poursuite rapide, ininterrompue (...) ne laissez aucun repos à l’ennemi, même pendant la nuit » Tels sont les ordres du quartier-maître général, Erich Ludendorff. Paris est un objectif si tentant. La capitale panique.
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