Le préfet de l'Aisne donne son accord pour un circuit automobile sur l'ancienne base militaire de Couvron

Nicolas Basselier, le préfet de l'Aisne, a signé l'arrêté autorisant la réalisation d'un circuit automobile sur l'ancienne base militaire de Couvron. Le projet de ce centre de sports mécaniques est porté par la société MSV France avec un investissement de plus de 20 millions d'euros.   

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Après une enquête publique, et l'évaluation des risques environnementaux, sanitaires et technologiques menée par les pouvoirs publics, un avis favorable a été émis pour la création d'un audrome sur l'ancienne base militaire de couvron. Le préfet de l'Aisne, a signé l'arrêté donnant le feu vert à la société MSV France de Jonathan Palmer.  Le 25 janvier dernier, les maires des communes de Chéry-Lès-Pouilly, Couvron-et-Aumencourt, Crépy et Vivaise ont quant à eux délivré les permis pour aménager le site. 
 

Des emplois à la clé


Après le départ des militaires de l'ancienne base de Laon Couvron, le site a été cédé à l'ancien pilote de formule 1 Jonathan Palmer en 2015. L'investisseur britannique a pour projet de convertir le site militaire en un vaste complexe de loisirs automobile. Avec à la clé la création d'au moins 205 emplois. L'investisseur exploite déjà plusieurs pistes en Grande-Bretagne. Il a acquis cette friche de 500 hectares pour un montant de 200 000 euros. Les élus ont félicité ce projet à l'exception des écologistes. 


L'exploitant doit se conformer à une série de consignes


L'exploitation du circuit automobile est accompagnée d'un certain nombre de directives que doit respecter l'investisseur. Comme veiller à la conservation des espèces protégées sur le site. La tranquillité des riverains doit être assurée par un dispositif anti-bruit. La mise en place d’un suivi de la qualité des eaux pluviales collectées et des eaux usées. La réalisation d’une nouvelle étude de la qualité de l’air, une fois l’autodrome en activité. La création d’une instance de concertation qui réunira régulièrement élus, services de l’État et exploitant, afin d’échanger sur l’activité du site et sur son impact sur la qualité de vie.

 
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