Il resterait quatre réacteurs en fonctionnement.
Le gouvernement a ouvert lundi à la consultation publique son projet de feuille de route énergétique pour la France à l'horizon 2028. Il y est question d'énergies renouvelables, d'éolien, de biogaz... Mais aussi de nucléaire.
C'est la que la région Hauts-de-France est particulièrement concernée avec la centrale de Gravelines et ses six réacteurs. La feuille de route prévoit la fermeture de deux réacteurs d'ici 2035. "EDF a proposé au gouvernement d'étudier la mise à l'arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin", détaille le texte. "Le principe général sera l’arrêt des 12 réacteurs (hors Fessenheim) au plus tard à l’échéance de leur 5e visite décennale".
D'ici 2035
Ce choix est sans surprise car il s'agit de réacteurs de 900 MW, les plus anciens. Gravelines comme tous les autres sites concernés comptent aujourd'hui 4 réacteurs ou plus, si bien que l'arrêt de deux réacteurs ne s'y traduira pas par une fermeture de centrale, conformément aux souhaits de l'exécutif. Les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim doivent s'arrêter cette année.
On ignore la date de fermeture précise envisagée pour chacun des réacteurs mais le gouvernement précise que" les fermetures anticipées seront confirmées trois ans avant leur mise en œuvre sur la base des données disponibles à ce moment".
Les deux réacteurs de Gravelines dont la fermeture est envisagée datent de 1980. La centrale nordiste reste la plus importante d’Europe de l'Ouest. 2 000 salariés EDF y travaillent.