
De plus en plus de personnes handicapées se laissent tenter par les joies de la montagne. Si c’est votre cas et pour que vous soyez zen sur les pistes, Wahiba Baha, notre chroniqueuse handicap, a planché sur le sujet . Ne manquez pas ses conseils mardi 7 février dans 9h50 le matin.
1- Pas vraiment de contraintes
Aujourd’hui que l’on soit non-voyant, paraplégique ou souffrant d’une infirmité moteur-cérébrale, il est possible d’aller aux sports d’hiver, à condition bien entendu que certaines conditions soient respectées, spécifiques à chaque handicap.Micro et haut-parleur pour le professionnel qui guide le non-voyant, engin entièrement piloté par le moniteur pour le tétraplégique (ou les personnes âgées en tandem-ski), chaque type de matériel est adapté aux capacités physiques du public concerné. Côté sensations fortes, la palme revient évidemment aux fauteuils pour les paraplégiques ou autres handicapés physiques, qui contrôlent leur vitesse et leur trajectoire en autonomie. Le moniteur leur apprend à manœuvrer et les assiste au moment de prendre les remontées mécaniques.
D’ailleurs, il faut savoir que tous les moniteurs qui assistent ou encadrent les personnes en situation de handicap ont suivi une formation dans ce sens.
2- Les stations adaptées à un public en situation de handicap
De plus en plus de stations s’ouvrent et proposent des activités accessibles aux personnes en situation de handicap. En raison des prix très élevés des matériels, des aménagements (ascenseurs, télécabines conçus pour faciliter le déplacement des fauteuils…) et de la nécessité d’un encadrement spécifique, ce sont les grosses stations qui offrent le plus de possibilités. Certaines, comme Val Thorens ou Val d’Isère accordent des conditions tarifaires préférentielles allant jusqu’à 50 % de réduction sur les forfaits de ski pour les personnes handicapées et leurs accompagnateurs.3- Où se renseigner ?
Ecole de ski français (ESF): www.esf.netHandisport : www.handisport-nature.com
Le Petit Futé Handitourisme