

400 animaux, 89 espèces, 6.5 hectares, c’est le visage actuel du zoo d’Amiens. Des projets de travaux, l’arrivée prochaine de tigres et une visite toute en bulles… ce sont nos trois bonnes raisons de le découvrir.
Le triple like du Zoo d'Amiens
Le triple like du zoo d'Amiens
J. Guéry - F. Maotti - O. De Nesle - M. Maillet
J. Guéry - F. Maotti - O. De Nesle - M. Maillet
Le nouveau visage du zoo
Le Zoo d’Amiens, c’est tout d’abord un jardin botanique qui a ouvert ses portes à la fin du XIXe siècle. Un jardin transformé en parc zoologique en 1952 et qui, depuis, ne cesse de s’agrandir. Des travaux y sont même prévus jusqu’en 2024.
Ce seront 42 millions d’euros alloués à un projet d’agrandissement, soit 1.5 hectare de surface en plus, un snack, un restaurant et surtout 120 espèces d’animales supplémentaires parmi lesquelles tigres, girafes, hippopotames pygmées, alligators de Chine, lynx.
D'ici un an, une nouvelle zone sortira de terre, l’Archipels. Un espace de 7.000 m2 qui sera consacré aux écosystèmes insulaires et continentaux d’Asie. Il accueillera 30 espèces de mammifères "dont un couple de tigres, tant attendu, et un terrarium qui nous permettra de présenter une part oubliée de la biodiversité : reptiles, amphibiens et insectes", informe Christine Morrier, la directrice du parc.

Des engagements internationaux avec des programmes de sauvegarde d’animaux
Depuis le 3 juin dernier, la femelle calao d’Abyssinie du zoo reste dans son nid. Elle couve ses œufs au calme et son compagnon la ravitaille tant qu’il peut. Autre bonne nouvelle, le petit ocelot (léopardus pardalis), né il y a trois semaines, ouvre désormais les yeux.
Le zoo d’Amiens participe à des programmes d’élevage européen pour assurer la gestion des espèces sensibles en garantissant un suivi génétique des populations animales captives. Près de 30 espèces considérées comme "en danger" dans leur milieu naturel y sont hébergées.
Parmi les programmes de protection auxquels le zoo prend part, il y a celui des calaos. Il est soutenu par la Nature Conservation Foundation et vise à réhabiliter des populations de calaos asiatiques.
Christine Morrier nous explique : "En Inde, des scientifiques ont démarré une étude en 1985. Elle montre à quel point les calaos sont en danger à cause de la chasse et de la déforestation. Ces scientifiques sont allés plus loin dans une démarche plus militante avec la recherche d’économie alternative, la reforestation et la mise en place de parrainage sur des nids de calaos. Ils en fabriquent en résine et les positionnent dans les arbres des nouvelles forêts. Cela permet aux calaos de repeupler les forêts replantées."

Le zoo participe à deux autres grands projets de sauvegarde. Le projet Washu dans lequel le zoo travaille avec une association de scientifiques équatoriens pour la sauvegarde et la réintroduction du singe-araignée, l’atèle à tête brune, en danger critique d’extinction. Le zoo est aussi en lien avec l’association SOS Sulcata, qui porte le programme de réintroduction et le suivi de la tortue sillonnée dans la réserve du Ferlo au Sénégal.
Le grand jeu de l’été

Parmi les animations de l’été, voilà une démarche nouvelle proposée cette année par le zoo d’Amiens.
"On est en partenariat avec les rendez-vous de la bande dessinée et chaque année on essaie de faire quelque chose d’un petit peu spécial avec cette magnifique BD" dont l’héroïne a été créée par le duo Dominique Zay et Greg Blondin, explique Audrey Carpentier, médiatrice scientifique.
Alors qui sabote les enclos ? Et pourquoi ? Il semblerait qu’un animal farceur soit un peu jaloux des tigres, futures stars du zoo d’Amiens. Mais qui est-il ?
Pour le savoir chaussez les baskets de Philippine Lomar. Cette jeune détective vous emmène dans une enquête policière riche en rebondissements. Attention, à 13 ans et demi, la miss est pleine de malice et elle n’a pas la langue dans sa poche. Avec elle, vous risquez d’apprendre une sacré série d’anecdotes animalières. Un délice !

Toutes les infos pratiques sur le zoo d'Amiens, c'est par ici.