L'autoroute A16 est fermée ce jeudi matin à hauteur de Nouvelle-Église (échangeur 50) dans le sens Dunkerque-Calais et une déviation a été mise en place. La DIR doit procéder à la réfection de la chaussée dégradée par les gilets jaunes à Calais, au niveau de l'échangeur 43.
MISE A JOUR 9h45 : l'autoroute a été rouverte à la circulation
Deux des trois voies de circulation de l'échangeur 43 Calais de l'A16 dans le sens Dunkerque-Calais sont neutralisées par la DIR, qui doit procéder ce jeudi matin à la réfection de la chaussée dégradée par les gilets jaunes, qui y ont fait un feu la nuit dernière.
Le dispositif a provoqué un important bouchon avec de nombreux camions qui souhaitent accéder au tunnel sous la manche. Conséquence, l'autoroute a été fermée en amont, au niveau de l'échangeur 50 à hauteur de Nouvelle-Église.
Il est conseillé de sortir à l’échangeur N°53 « Loon Plage », et suivre la RD300 direction de Saint-Omer, indiquent les autorités. Au niveau de Saint Martin au Laert, prendre par la RD942 et N42 direction de Boulogne sur Mer pour rejoindre l’A16.
Calais, un des principaux points de contestation
Une trentaine de "gilets jaunes" étaient toujours présents jeudi à l'aube à Calais sur l'autoroute A16. À la sortie 43 de l'A16, une vingtaine de ces protestataires effectuaient un barrage filtrant autour d'un rond-point tandis qu'une dizaine se trouvaient sur l'autoroute.
Mercredi soir, quelque 300 "gilets jaunes" étaient présents au même endroit, créant ralentissements et embouteillages. D'après le site d'information du tunnel sous la Manche, "les chauffeurs empruntant l'autoroute A16 peuvent se voir retarder par des barrages filtrants. Eurotunnel n'est pas concerné par ce mouvement et nous fonctionnons avec notre grille horaire normale".
Après un week-end mobilisateur, le mouvement des "gilets jaunes", mobilisés hors de tout cadre politique ou syndical, recule jour après jour: de 290.000 manifestants recensés samedi à travers la France à 27.000 lundi et une dizaine de milliers mardi et mercredi.
D'abord concentrés sur la hausse du prix des carburants, les motifs de griefs se sont ensuite élargis à une dénonciation plus globale de la taxation et de la baisse du pouvoir d'achat.