La Scop SeaFrance doit plus de 19 millions d'euros à MyFerryLink

La Scop SeaFrance doit à la société maritime MyFerryLink 19,2 millions d'euros de créances, a indiqué le groupe Eurotunnel, ex-propriétaire de deux navires remis mardi à DFDS afin d'assurer la liaison transmanche.

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"La SCOP SeaFrance doit à MyFerryLink un montant de 22,7 millions d'euros, dont 4,8 millions d'euros au titre des pénalités de non restitution des navires, le reste couvrant les pertes de revenus et les remises en état des navires", a informé Eurotunnel dans un communiqué de presse. "À l'inverse, MyFerryLink doit à la SCOP SeaFrance une créance de 3,5 millions d'euros pour solde de l'achat de capacité, dont 600.000 euros ont été versés dans le cadre du protocole de fin de conflit ayant permis la restitution des navires par le liquidateur", selon Eurotunnel.

Par ailleurs, les navires Rodin et Berlioz de MyferryLink ont été livrés mardi à Dunkerque au groupe danois DFDS qui va en reprendre l'exploitation, "conformément au contrat signé début juin 2015", a indiqué Eurotunnel, précisant "qu'une remise en état était nécessaire" à cause "des dégradations subies par les navires". Ces deux ferries doivent assurer des liaisons transmanche que DFDS entend exploiter à partir du dernier trimestre 2015.

Quel avenir pour le 3ème bateau ?

Concernant le troisième bateau "le Nord/Pas-de-Calais", de plus ancienne génération et qui n'a pas été cédé à DFDS, MyFerryLink attend d'obtenir le feu des autorités de la concurrence française et britannique "pour démarrer une nouvelle exploitation en frêteur", selon la même source.

Les marins de la Scop Sea France, qui exploitaient les bateaux de MyFerryLink, ont occupé pendant près de deux mois le Berlioz et le Rodin, bloquant également épisodiquement le port de Calais, premier port passager de France et deuxième européen derrière Douvres. Ils protestaient contre la vente par Eurotunnel des navires au concurrent DFDS.

L'accord signé fin août par les représentants des salariés de la Scop, Eurotunnel et DFDS a mis fin à ce lourd conflit social, avec la reprise de 402 des 487 salariés de la Scop SeaFrance
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