Plusieurs manifestations ont lieu ce jeudi dans le Nord et le Pas-de-Calais contre la loi travail. Organisés par la CGT, FO et Sud, les rassemblements sont moins nourris qu'au printemps. Mais les manifestants veulent toujours l'aborgation du texte, adopté fin juillet après cinq mois de contestation.
C'est un baroud d'honneur pour les syndicats. La treizième journée de manifestaiton contre la loi travail a vu des cortèges s'élancer dans plusieurs villes du Nord et du Pas-de-Calais, avant la grande manifestation lilloise à 14h30.
Les rassemblements sont moins nourris qu'au printemps, mais les manifestants espèrent toujours le retrait du texte, adopté le 21 juillet après un ultime recours à l’article 49.3 de la Constitution.
Ils étaient 1500 environ à Lille cet après-midi, 350 manifestants à Douai, une centaine à Calais, 150 à Boulogne-sur-Mer ou encore 450 à Valenciennes, où la loi El-Khomri avait rassemblé jusqu'à 600 personnes contre elle sur la place d'Arme.
Pierre Laurent, le secrétaire national du parti communiste s'est glissé dans le cortège valenciennois, avant de rejoindre les journées parlementaires du Front de Gauche organisées ce jeudi à Wallers-Arenberg.
Des manifestations à Calais, Boulogne, Douai, Valenciennes....
Personnels hospitaliers et salariés de grosses entreprises de la région comme Alstom ou Toyota, les manifestants ont répondu à l'appel de la CGT et de Sud, principaux organisateurs de cette nouvelle journée de contestation avec FO."Le gouvernement n'a pas changé de position. Il y a toujours 70 % des Français qui ne veulent pas de cette loi qu'ils ont encore dû passer sous le 49.3 parce qu'ils n'ont même pas la majorité au niveau de l'assemblée", s'emporte Marc Lambert, secrétaire de l'Union "Solidaires". "C'est la journée de rentrée pour montrer qu'on est toujours mobilisés, et qu'on veut toujours l'abrogation de cette loi. Que ce soit par le biais de manifestations, de rassemblements, ou d'actions auprès de candidats aux législatives ou aux présidentielles, on continuera, et on lâchera pas", promet le syndicaliste.
D'autres actions ont eu lieu comme à Béthune, où la CGT a organisé une opération péage gratuit, à l'entrée de l'A26.