A Lille, une rétine bionique pour lutter contre les maladies rétiniennes

Axorus, une start-up lilloise incubée à Eurasanté, a récolté les fonds nécessaires pour lancer la phase pré-clinique de cette rétine bionique développée à partir d'un neurone électronique. L'objectif : permettre aux personnes atteintes de maladies rétiniennes de recouvrer une bonne acuité visuelle. 

Une personne sur dix de plus de soixante ans est atteinte de la DMLA, la déficience maculaire liée à l'âge. Elles pourraient bientôt recouvrer une bonne acuité visuelle grâce à une rétine bionique, développée par la start-up lilloise Axorus. 

Cette rétine bionique, artificielle, fonctionne à l'aide d'un neurone électronique. Selon Jean-Damien Louise, un des trois fondateurs interviewé par 20 minutes, "la rétine artificielle récupère la lumière et la transforme en impulsions électriques comme le font les photo récepteurs dans un oeil sain."
 


Fonctionnant à l'aide d'un "système auto-alimenté grâce à la lumière qui traverse l'oeil, un peu comme un panneau photovoltaïque", l'implant fonctionne de manière autonome.

Près de 900 000 euros ont été levés. Ils vont permettre à la biotech lilloise de lancer sa phase de tests pré-cliniques. Chez l'homme, ces tests n'interviendront pas avant les trois prochaines années. 
 

La rétine bionique


Cette rétine serait la première étape dans le développement des possibilités offertes par le neurone électronique. "Il permet de communiquer dans les deux sens avec le système nerveux", explique Jean-Damien Louise.

L'espoir des chercheurs est de pouvoir l'utiliser pour d'autres maladies comme celle de Parkinson, l'épilepsie, la neuroendocrinologie, l'hémiplégie, les troubles urinaires ou la gastroparésie.

 
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