Les migrants kurdes évacués début septembre sont revenus avec leur famille, mais vivent dans des conditions insalubres.
Le maire (EELV) de Grande-Synthe Damien Carême n'exclut pas de rouvrir le camp de migrants de la Linière, dévasté en avril 2017 par un incendie, pour pouvoir accueillir les réfugiés kurdes qui sont revenus vers la ville dans l'espoir d'atteindre la Grande-Bretagne.
Réouverture dès lundi ?
"J'ai annoncé au préfet que si je n'avais pas de solution avant la fin de la semaine, je rouvrais le camp de la Linière. On peut l'ouvrir lundi" a annoncé l'élu écologiste dans un communiqué.
Les associations y sont plutôt favorables."C'est la moins mauvaise des solutions" estime Claire Millot, de l'association Salam, "parce que c'est le seul endroit à Grand-Synthe où on a un lieu qui est damé, sur lequel ils ont mis du ternaire. Un endroit qui va pas s'enfoncer, devenir de la boue dès qu'il va commence rà pleuvoir."
Jusqu'à sa destruction, en avril 2017 par un violent incendie, le camp de la Linière hébergeait près de 1500 migrants, essentiellement kurdes. Depuis, d'autres camps s'étaient formés avant d'être démantelé.
Le dernier en date a été évacué le 6 septembre, mais les migrants sont par la suite revenus vers Grande-Synthe. Environ 700 migrants vivent toujours à Grande-Synthe, dont beaucoup de familles avec enfants.
La préfecture du Nord, qui assure être à l'écoute ed ses considérations, pourrait annoncer des mesures concrètes dans les jours à venir.