L'objectif est de concilier les envies de fête des uns, l'activité économique des autres et la tranquillité des habitants. La précédente charte datait de 2003.
Depuis juin 2021, toutes les dérogations accordées aux établissements (en fonction de secteurs géographiques) pour ouvrir plus tard ont été supprimées. L'horaire de fermeture est de : 1h00 en semaine (dimanche soir au mercredi soir), 2h00 le week-end (jeudi soir au samedi soir) et les terrasses 2h00 avant la fermeture.
Il y a quelques jours, à l'occasion de la présentation à la presse de la Braderie de Lille, Martine Aubry, maire de Lille, avait estimé que l'équilibre était désormais bon pour les trois parties en présence : "que ce soit pour les bars, les restaurants, pour les terrasses, permanentes et provisoires, nous avons des règles pour avoir le meilleur équilibre pour les commerçants et pour les riverains. On ne veut pas que notre ville soit une ville sans fête, on veut une vie nocturne mais on veut aussi que ceux qui habitent au-dessus puissent dormir. Nous pensons que les règles que nous avons fixées depuis plus d'un an sont aujourd'hui - de ce que nous disent les riverains et une grande majorité des commerçants - sont un bon équilibre"
Pas de changement d'horaires
Pas de changement d'horaires donc, exceptions faites du 14 juillet ou de la braderie de Lille.
Elaborée par le conseil lillois de la nuit (composé de représentants des riverains, d'exploitants d'établissements, d'élus municipaux, de représentants d'associations ou de noctambules) lui-même mis en place fin 2021, la nouvelle charte réaffirme et développe quelques principes. Exemples dans les trois premiers chapitres de cette charte.
- Chapitre 1 : respect de la tranquillité publique, lutte contre les nuisances sonores et respect de l’environnement urbain. Exemples : interdire l’entrée à toute personne ivre, limiter la sortie des fumeurs, respecter les volumes sonores autorisés pour la diffusion de musique, débarrasser les déchets de la surface commerciale extérieure.
- Chapitre 2 : lutte contre l’hyperalcoolisation et la consommation de drogues et prévention des infections sexuellement transmissibles. Exemples : laisser un accès gratuit à l’eau, mettre en place une politique tarifaire favorisant les boissons non alcoolisées, interdire les "Open bars", mettre à disposition des informations sur des moyens de transports sûrs ou sur les infections sexuellement transmissibles.
- Chapitre 3 : la lutte contre les discriminations mais aussi contre les comportements sexuels non désirés, le sexisme ou toute forme de violence. Exemples : l’engagement à ne pratiquer aucune discrimination, faire de son établissement un refuge pour les personnes victimes de comportements violents sur l’espace public.