La maire de Lille a écrit à Gérard Collomb pour demander la prolonger l'expérimentation des caméras-piétons pour les policiers municipaux.
"Le port de caméras lors des interventions peut être un atout pour l'identification des auteurs ou pour faire cesser l'infraction et prévenir un évènement potentiellement accidentogène", défend Martine Aubry dans sa lettre au ministre de l'Intérieur. L'édile de Lille demande la prolongation de l'expérimentation des caméras-piétonnes arborées par les policiers municipaux.
Mise en place fin 2016, cette expérimentation a pris fin lundi. Une proposition de loi examinée cet été pourrait pérenniser le dispositif. "Cependant, dans l'intervalle, nos équipes de police municipale se trouvent privées d'un outil d'intervention précieux.", souligne Martine Aubry. Elle demande le maintien de ces caméras portées sur l'uniforme d'ici l'entrée vigueur de la loi.
Efficaces contre les rodéos urbains
"Si je ne devais retenir qu'un seul exemple de l'efficacité de ces caméras piétonnes, ce serait celui des rodéos urbains que vous connaissez bien", illustre la maire de Lille dans sa lettre à Gérard Collomb.
Pour que les rodéos urbains soient plus lourdement sanctionnés, je demande au Premier ministre @EPhilippePM que soit ajoutée dans les propositions de loi actuellement en discussion la qualification pénale de mise en danger de la vie d'autrui. pic.twitter.com/kOkEPLyzwg
— Martine Aubry (@MartineAubry) 25 mai 2018
Fin mai, Martine Aubry avait écrit au premier ministre, Edouard Philippe, pour "sanctionner plus lourdement" les rodéos urbains.