Le LOSC affrontera le MHSC, ce dimanche 17 février, au Stade Pierre-Mauroy de Lille. Et les Montpellierains ne comptent pas se laisser faire car en cas de défaite, le club s'exposerait à la meute de poursuivants au classement. De quoi altérer ses ambitions européennes.
Cinquième au classement, Montpellier se verrait bien détrôner le dauphin de Ligue 1. Et pour le LOSC, c'est une occasion rêvée de mater un challenger dans la course à l'Europe. Le choc promet entre Nordistes et Héraultais, ce dimanche 17 février.
"Evidemment, les confrontations directes sont toujours importantes quand on a des objectifs comme ça", souligne Christophe Galtier, l'entraîneur lillois. "Cela va être un gros test pour nous. Lille est venu nous taper à la maison. Si on veut rivaliser avec eux, il faut réussir un exploit", répond Michel Der Zakarian, son homologue montpelliérain.
Avec 12 points d'avance sur les Héraultais, qui comptent un match en moins à disputer mercredi face au PSG, les Dogues disposent déjà d'une confortable avance, qu'ils comptent encore augmenter.
Un coup d'? sur les stats' des Dogues et des Héraultais avant #LOSCMHSC (demain, 15h)
— LOSC (@losclive) 16 février 2019
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"Si nous avions le bonheur de l'emporter, ça mettrait beaucoup de points d'écart entre les deux équipes et à 13 journées de la fin, on éliminerait sûrement un concurrent", reconnaît le technicien nordiste, qui se méfie beaucoup de cet adversaire.
"Montpellier est une équipe surprise, comme nous. C'est une équipe très difficile à manoeuvrer, avec un système de jeu très identifié depuis la saison dernière. Mais, cette année, Michel Der Zakarian a amélioré son animation offensive avec beaucoup plus d'efficacité et de qualité", estime Galtier.
Leao sur sa lancée ?
Le LOSC, irrésistible en championnat en 2019 avec cinq succès en autant de rencontres, a pourtant de solides arguments pour l'emporter entre l'insaisissable trio "BIP BIP" (Jonathan Bamba, Jonathan Ikoné, Nicolas Pépé) et l'efficace Rafael Leao, qui a marqué un but lors de six des sept derniers matches.
1 victoire, 4 nuls, 1 défaite en 2019 : à l'inverse, Montpellier avance à petits pas et s'expose à la meute des poursuivants que sont Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg ou encore Reims.
"Comme le classement s'est resserré, si on perd un match, on peut glisser à la 8e ou 9e place. Mais je sens un truc dans cette équipe. Il existe une confiance, une envie d'aller chercher quelque chose ensemble. D'autant qu'on peut jouer beaucoup mieux que ça", a confié à l'AFP le milieu de terrain Damien Le Tallec.
Statut à assumer, défense moins imperméable, ou élan coupé par les reports de match, Montpellier n'a pris que douze points lors des onze ultimes rencontres. Peut-être surpris par son propre parcours, le MHSC a encore besoin de se rassurer et de légitimer son ambition européenne à travers un match au sommet.
"On doit se lâcher"
"Il nous manque un résultat devant une grosse équipe pour montrer notre valeur. Si on fait quelque chose de bien à Lille, cela peut nous aider pour la fin de saison. On va là-bas pour gagner car on veut rester en haut du tableau. Nous avons les capacités pour le faire mais on doit se lâcher", poursuit Le Tallec.
Cette rencontre, qui opposera la deuxième meilleure attaque de L1, Lille, à la deuxième meilleure défense, Montpellier, doit livrer une belle opposition de style. Avec la victoire de Lyon contre Guingamp vendredi (2-1), qui a permis à l'OL de revenir à trois points du LOSC, un surplus de pression va peser sur les épaules des Lillois, qui seront privés de leur capitaine Adama Soumaoro.
? Galtier "On n'a pas eu de trou d'air pour l'instant en @Ligue1Conforama. L'effectif est assez bien équilibré, c'est dans ce sens-là que nous avons décidé de libérer @edgarmguel_ie qui est parti prendre du temps de jeu au @FCNantes. On est équilibré à tous les postes."
— LOSC (@losclive) 15 février 2019
Si Montpellier, qui se présentera sans Andy Delort, marche au bord du vide, il ne veut pas lâcher prise sur les parois des sommets. A Nîmes, dans un derby tendu (1-1), ou devant Monaco (2-2), le MHSC a étalé sa force mentale pour arracher un point après avoir été mené.
"On n'a que des guerriers. On a besoin d'être à 200% pour être à notre meilleur niveau, on doit se remettre dedans sur le plan mental, plaide Le Tallec. Nous devons retrouver la grinta".