Lutte contre la pollution de l'air : la ville de Lille "encore timide" dans ses actions, selon une étude

Le constat de greenpeace, Réseau action climat et l'UNICEF est mitigé.

La ville de Lille est-elle une bonne élève en matière d'actions prises pour l'environnement ? À l'approche des élections municipales, une étude conjointe de Greenpeace, Réseau action climat et de l'Unicef, parue ce mercredi, établit un classement des grandes villes françaises sur plusieurs thématiques liées à l'environnement.
 


Premier constat : Lille, à la 6e place (sur 12) de ce classement, est encore "trop timide" et "doit accélérer sa transition vers des modes de transport durables".
 

"L’agglomération lilloise a avancé sur la généralisation du 30 km/h et l’adoption d’un nouveau plan de circulation au niveau de la ville-centre", reconnaît l'étude.
 
"Elle engage la mise en place d’une zone à faibles émissions métropolitaine, mais sans avoir fixé d’objectif de sortie du diesel et de l’essence. En revanche, Lille n’est pas en avance sur le vélo : son budget vélo par habitant est relativement faible, le projet de réseau express vélo reste à concrétiser, l’offre de stationnements vélo est limitée par rapport à la plupart des autres agglomérations".

 

Dans la moyenne partout


Dans le détail, voici le constat pour l'agglomération lilloise sur les différents critères pris en compte :
  • Sortie des véhicules polluants : "encore timide", puisque la MEL et dix de ses communes se sont engagées à mettre en place une zone à faibles émissions, mais rien n'est encore fait.
  • Réduction de la place de la voiture :"encore timide" car la vitesse autorisée a été baissée ) 30 km/h dans le centre-ville, et un nouveau plan de circulation a été mis en place.
  • Aides financières à la transition : "encore timide" étant donné que la métropole a mis en place une aide à l'achat d'un vélo, électrique ou non ; même si on ignore si le dispositif sera reconduit.
  • Dynamiques en matière de vélo : "en retard", en raison du "très faible budget" alloué au vélo, moins de 10 € par habitant (le 9e budget sur les 12 villes étudiées), avec peu de stationnements et de vélos en location.
  • Dynamique en matière de transports en commun : "encore timide", sachant que l'étude retient le tarif solidaire en fonction du revenu social ou l'augmentation du nombre de bus, ces mesures.
  • Mobilité et santé des enfants : "encore timide", constate l'étude qui s'appuie sur des mesures d'accompagnement (Plan de déplacements établissements scolaires, formations à la pratique du vélo, etc.) à destination des enfants.
Et le reste du classement ?
Pour rappel, ce classement "positionne les agglomérations en fonction de l'action engagée par les élus locaux ces dernières années contre la pollution automobile et des solutions, existantes ou en développement, pour s’y déplacer autrement."

Autrement dit, les villes en tête de classement ne sont pas tout à fait celles où l'on respire le mieux, mais celles qui agissent le plus pour que la qualité de l'air s'améliore.
 
  1. Paris
  2. Grenoble
  3. Strasbourg
  4. Lyon
  5. Nantes
  6. Bordeaux
  7. Lille
  8. Rennes
  9. Toulouse
  10. Montpellier
  11. Nice
  12. Marseille
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