Selon nos confrères du JDD, un ADN masculin et des traces de sang ont été découverts "un peu partout" sur le blouson et le t-shirt de la victime. Confirmant ainsi la thèse de sa mère, Dominique Blondiaux, qui se bat depuis 10 ans pour que l'enquête aille jusqu'au bout.
Rebondissement dans l'affaire d'Ingrid Marchal. Dans un article de nos confrères du JDD, on apprend que "des traces de sang" et un ADN masculin ont été découverts "un peu partout" sur son blouson et son t-shirt, mettant à mal la thèse d'une noyade.
Le corps retrouvé 17 jours plus tard
Pour rappel, la jeune femme était âgée de 32 ans et travaillait comme assistante de justice dans une grande banque. Elle avait disparu durant la nuit du 14 au 15 décembre 2012, quittant son appartement "sans sac, sans ses lunettes, en laissant sa lampe de chevet allumée" chez elle, expliquait en 2019 sa mère, Dominique Blondiaux.
Son corps a été retrouvé 17 jours plus tard dans la Deûle, à Lille. Dès le départ, sa mère n'a jamais cru à l'hypothèse de l'accident et s'est battue tous les jours depuis pour que l'enquête avance. Malheureusement, sept ans plus tard, par manque d'éléments, l'information judiciaire a fait face à un non-lieu.
La mère attend une expertise complémentaire
Après une requête judiciaire de la part de son avocate Margaux Machart suite à "un avis de destruction des scellés" en 2020, Dominique Blondiaux a appris en juin 2021 que les vêtements ont finalement été retrouvés et qu'ils n'ont pas été détruits. Un retournement de situation qui a permis la réouverture de l'information judiciaire.
En octobre de la même année, l'expertise a révélé des traces de sang et un ADN masculin sur les vêtements d'Ingrid Marchal. Depuis, on leur a confirmé qu'une expertise complémentaire allait avoir lieu. Mais celle-ci tarde encore à se faire.
