Grégoire Boidoux, jeune rugbyman deuxième ligne de l'OMR, l'Olympique Marcquois Rugby, est décédé dimanche 6 novembre, trois jours après un arrêt cardiaque lors d’un entraînement avec son club au Stadium de Villeneuve d'Ascq. De nombreux hommages se sont déroulés ce week- end partout en France et, évidemment, sur sa terre natale.
Il portait le numéro 4. Son maillot a été placé par ses coéquipiers au centre de leur cercle pour une minute de silence, avant de l'applaudir. Cette minute d'hommage s'est reproduite avant chaque rencontre disputée ce week-end en France. Grégoire Boidoux avait passé les 5 dernières années à Bayonne, il venait de retrouver le club de son enfance, l'OMR.
Le 3 novembre, il faisait son premier entraînement dans l'équipe Espoir, lorsqu'il a été foudroyé par un arrêt cardiaque. Il avait 19 ans.
"C'était très très dur [...] L'annonce de son décès on l'apprise ensemble, car on est restés pendant 10 jours ensemble, jusqu'à son enterrement. Le groupe le vit mal, mais de la meilleure façon possible. On prend chacun soin des autres et c'est là qu'on voit l'esprit rugby, ce que Grégoire aurait voulu", a exprimé Quentin Boyer, capitaine de l'équipe Espoir de l'Olympique Marcquois Rugby.
Le groupe le vit mal, mais de la meilleure façon possible. On prend chacun soin des autres et c'est là qu'on voit l'esprit rugby... Ce que Grégoire aurait voulu
Quentin Boyer, capitaine de l'équipe Espoir de l'OMR
Grégory Delpierre, président de l'Association OMR, a estimé pour sa part perdre un copain. "Le rugby, c'est avant tout une affaire de copains et là on a perdu un copain. Peu importe la couleur du maillot, d'où on vient, ça touche tout le monde ! On a eu énormément de messages de clubs de la région, ou très lointains, qui sont tous affectés et très tristes".
Grégoire Boidoux sera encore applaudi samedi prochain, dans l'arène du stade Pierre Mauroy. Jeudi, à l'occasion de ses obsèques, ses anciens coéquipiers bayonnais ont traversé la France pour honorer sa mémoire.