Le quinoa, cette céréale très tendance qui nous vient d'Amérique du sud, s'implante dans les Hauts-de-France... Avec 2 hectares de quinoa, un agriculteur, Georges-Eric Vermon, s'est lancé dans cette culture.
À Marcq-en-Barœul, un maraîcher a fait le pari de cultiver le quinoa, une graine originaire d'Amérique latine. Georges-Eric Vermon en cultive 2 hectares. C'est l'une des plus grandes exploitations de quinoa au nord de Paris.
"Le quinoa, ce sont des fleurs collées les unes aux autres, et dans chaque fleur, on a un grain, et ce grain-là, on le consomme comme du riz", explique Georges-Eric Vermon.
Une plante qui s'est adaptée au climat de la région
Cela fait 2 ans que ce producteur cultive cette céréale. À ces débuts, personne ne l'a pris au sérieux. Il en a pourtant récolté près de 3 tonnes en 2018. "On m'a un peu ri au nez, en disant que la plante vient de l'Amérique du sud donc elle a besoin de beaucoup de chaleur... À force de recherches, on voit bien qu'on peut trouver du quinoa adapté à notre région", se souvient-il.
Pour mieux faire connaître sa production, le maraîcher a opté pour le circuit court et livre chaque semaine une coopérative de fermiers. Son paquet de 500 grammes est vendu à moins de 5 euros. "C'est une belle découverte de savoir qu'il y a des producteurs de quinoa dans le Nord de la France", s'exclame une cliente de la coopérative.
L'or des Incas
Appelé aussi "or des Incas", le quinoa est riche en protéines végétales et satisfait en particulier les végétariens et végétaliens. À Wambrechies, les cuisiniers n'hésitent d'ailleurs pas à tester de nouvelles recettes, comme une galette de quinoa. "Alors là il y a du quinoa, de l'oignon, du curcuma, de la crème fraîche, des oeufs et de la farine. C'est très facile à cuisiner", détaille Olivier Lemoine, cuisinier traiteur.
Seuls 3 producteurs dans les Hauts-de-France cultivent cette plante. Au niveau mondial, le premier fournisseur reste le Pérou, avec une production de plus de 100 000 tonnes par an.