Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, s'est exprimé mardi lors des questions au gouvernement pour défendre le projet de loi sur le "droit à l'erreur", peu avant le vote en première lecture. (VIDÉO)
Ce texte "va révolutionner la relation de confiance entre les entreprises, les contribuables et l'administration", a vanté le ministre, avant le large vote prévu dans la foulée du vaste projet de loi "pour un Etat au service d'une société de confiance".
En répondant au député LREM Laurent Saint-Martin, Gérald Darmanin a notamment insisté comme lors des débats sur un "service après vote" pour ce projet de loi, pour que tout ce qui a été voté soit "effectivement poursuivi d'effets". Son intervention n'a fait l'objet d'aucun chahut sur les différents bancs, notamment côté LR.
Quasiment en même temps, l'entourage de Laurent Wauquiez a affirmé à l'AFP que l'appel à la démission du ministre (ex-LR, rallié à LREM) formulé lundi par l'une des porte-parole, Laurence Sailliet, était la position officielle du parti.
Lors de la séance, Gérald Darmanin a par ailleurs reçu une série de petits mots d'élus, portés par les huissiers dans l'hémicycle, lors de la séance, et a semblé plaisanter avec le Premier ministre Edouard Philippe (également ex-LR) et le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner.