Un quatrième homme a été identifié et placé en garde à vue ce lundi matin.
Ils étaient une centaine à se presser aux portes du commissariat de Denain. Une centaine de syndicalistes CGT venus soutenir leurs quatre camarades en pleine confrontation avec le député du Front national Sébastien Chenu.
Cette rencontre fait suite à la garde à vue de trois d'entre eux la semaine dernière à Denain. Ils y avaient été convoqués à la suite d'une plainte de l'élu frontiste après une altercation pendant une manifestation de la CGT à Valenciennes.
Bousculé, Sébastien Chenu s'était dit "physiquement et violemment agressé par des milices CGT". Ce matin, son avocat Me Éric Cattelin-Denu confirmait le maintien de la plainte, expliquant que M. Chenu "discute souvent avec des militants CGTistes, il n'y a jamais eu de problème", dénonçant les agissements de "quatre gros bras".
De leur côté, les quatre hommes - car un quatrième homme a été identifié et placé en garde à vue - sont ressortis du commissariat en fin de matinée. Leur avocat Me Antoine Chaudey se disait "convaincu qu'ils risquent rien dans la mesure où comme ils l'indiquent depuis le début, ils n'ont rien à se reprocher".
L'un d'entre eux, Fabrice Duée, livrait d'ailleurs sa version des faits : "On lui a demandé gentiment de partir, il a pas voulu partir. De là, ily a eu un mouvement de foule, une bousculade".
Leur avocat a assuré que les quatre hommes se rendraient à toutes les convocations demandées par la police.