Nord Pas-de-Calais / Picardie : de Saintignon (PS) vante les "circuits courts" pour l'emploi

Pierre de Saintignon, tête de liste du PS aux régionales de décembre en Nord Pas-de-Calais / Picardie, a annoncé mardi vouloir, s'il est élu, "généraliser les circuits courts" pour donner un accès rapide à l'emploi aux jeunes en difficulté.

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A deux mois du scrutin, le candidat soutenu par Martine Aubry, notamment, avait choisi, pour présenter à la presse ses propositions sur l'emploi, le site - à Lesquin, près de Lille - de Vitamine T, une société qu'il a créée en 1978 et s'occupe de l'insertion des personnes précarisées par "un accident de vie".

S'engageant à faire de l'emploi "le premier budget de la Région", M. de Saintignon, actuel numéro deux de la Région, en charge notamment de la formation professionnelle, a vanté le dispositif mis en place il y a trois ans qui fait se rencontrer physiquement chefs d'entreprise et jeunes en difficulté. Grâce à ce dispositif, auquel adhèrent actuellement "541 chefs d'entreprise", "10.000 emplois non précaires" ont été pourvus, a-t-il assuré.


Emplois "DJ"

"Nous décidons de généraliser ce circuit court. Ce seront les emplois +DJ+, direct jeunes, direct job, le job le plus direct dans la relation qui existe entre l'entreprise et le jeune", a déclaré le candidat. Objectif pour l'ensemble de la grande région : "3.000 chefs d'entreprise, 25 plateformes qui les regroupent, 20.000 jeunes qui accèdent à l'emploi chaque année par ce biais-là", a-t-il martelé.

M. de Saintignon a brocardé la toute récente proposition de Marine Le Pen de "demander le remboursement des subventions publiques en cas de licenciement". "Nous exigeons déjà depuis plus de 10 ans le remboursement des aides aux entreprises chaque fois qu'elles ne respectent pas le contrat" en termes d'emploi)", a-t-il répliqué.

Le chef de file des socialistes a également insisté sur son profil de chef d'entreprise à la fibre sociale, prenant l'exemple de Vitamine T. "Il y en a 33.000 qui s'en sont sortis et ont tracé leur voie" par ce biais, s'est-il félicité. Ce faisant, "on a appris qu'il n'y a pas de solidarité sans que nous soyons capables de créer de la richesse", a souligné Pierre de Saintignon.

Le candidat PS est donné derrière M. Bertrand, lui-même devancé par Mme Le Pen, dans deux sondages publiés mi-septembre.
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