Avant leur début de saison sur route, les cyclistes professionnels profitent du paradis espagnol pour s'entraîner au mieux. Et la rentrée, c'est pour bientôt... Serait-ce la dernière pour le sprinteur de l'Arrageois Adrien Petit ? À 34 ans, celui qu'on surnomme le Bison, entame sa 15e saison chez les pros, dans l'équipe belge Intermarché-Wanty. Entretien.
Loin de l'Arrageois son terrain de jeu habituel, Adrien Petit, comme la majorité des coureurs du peloton, est venu chercher en Espagne un peu de douceur pour préparer sa rentrée... Du soleil, avant d'entamer sa 15e saison chez les professionnels, à 34 ans. "Là, on est dans la période où s'enchaînent les grosses charges d'entraînement. Et on ne peut pas se permettre de rester à la maison et d'avoir du verglas ou de la neige qui nous handicaperaient pour le début de saison", explique le doyen de son équipe Intermarché - Wanty.
Cette place de doyen, le Bison en sourit et s'en explique : "j'essaie de tenir le coup, mais derrière, il y a la relève qui est bien présente et on essaie de trouver un bon mix entre mon expérience et leur force pour aller chercher des résultats. Tant que je sens que je suis utile et performant dans ce rôle, j'ai envie de continuer".
Et comme chaque année, il se concentrera d'abord sur les Classiques qui l'emmèneront en avril au Paris-Roubaix, où son rôle est amené à évoluer. "C'est ma course fétiche, mais là, je suis davantage dans un rôle pour aider les jeunes. Ce sera mon 13e ou 14e et je tiens toujours à être au départ".
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Et le Tour de France qui passera par chez lui en juillet ? Adrien en a bouclé cinq, mais le sprinteur qu'il est, avoue : il ne courra pas après. "Ce n'est pas la course qui me fait le plus rêver. C'est tellement dur et par rapport à mes qualités : c'est trois semaines de souffrance".
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Encore quelques interrogations, mais après neuf succès chez les professionnels à son palmarès, un dixième sur les routes de la région serait bienvenu pour couronner la belle carrière d'Adrien Petit.