Un voisin a déposé plusieurs mains courantes.
Léon et Joséphine vont-ils devoir quitter leur petit étang cosu ? Les deux grenouilles, baptisées ainsi par le couple d'Arras (Pas-de-Calais) chez qui elles se sont installées, ne semblent pas plaire à tout le voisinage.
En cause, les coassements un peu trop bruyants qu'elles ont émis en juin, à la saison des amours. "C'était courant juin, elles ont passé une nuit quand même assez bruyante" se souvient l'habitant. "Ce qui fait que ça a pas plu à certaines personnes."
Rentrer les grenouilles dans le garage ?
Un voisin, en particulier, qui n'a pas souhaité nous recevoir, a déposé plusieurs mains courantes contre le couple. Ce dernier a reçu deux visites des policiers en un mois... et se sont vu proposer une solution peu banale : rentrer les batraciens dans le garage tous les soirs !"Qu'ils essaient un petit peu de les attraper, je vais passer trois heures tous les soirs avec une épuisette pour essayer de les avoir !"
D'autant plus que "depuis le mois de juin on les entend plus. De temps en temps, un petit coassement la journée, et encore !"
"Elles sont-là, elles sont là..."
Ce n'est pas la première fois que des bruits des animaux – sauvages ou non – causent des tensions avec le voisinage en France. Début juillet s'est ouvert en Charente-Maritime "le procès du coq Maurice", qui gênait les voisins par ses chants matinaux.À Inchy-en-Artois, entre Arras et Cambrai, la mairie a même installé un panneau "Attention village français" pour faire comprendre que les coqs, vaches ou tracteurs font partie du paysage rural.
Quant à l'affaire des deux grenouilles, même si elles font partie de la famille, il n'est pas certain que les choses aillent jusqu'au procès. "La peur que j'ai, c'est que ça se reproduise. À ce moment-là, il faudra peut-être penser à faire quelque chose ! En attendant, bon, elles sont là, elles sont là..."