Migrants à Calais : inauguration d'un centre de coordination franco-britannique à Coquelles

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a inauguré vendredi à Coquelles (Pas-de-Calais) le centre conjoint d'information et de coordination franco-britannique (CCIC) visant à "renforcer" la sécurité à la frontière.

En fonctionnement depuis le 23 novembre et financé par la Grande-Bretagne, ce centre a notamment pour mission de "lutter contre l'immigration irrégulière, tant des trafiquants que des filières", a affirmé Hervé Derache, directeur départemental de la police aux frontières (PAF). 

Notamment équipé de drones, il doit permettre un échange d'informations de "nature policière et judiciaire" entre la France et la Grande-Bretagne, a-t-il ajouté.

Dans ces locaux se trouvent notamment la police aux frontières, la gendarmerie, les douanes, les secours, mais aussi la border force britannique, la police du Kent ou encore l'Agence nationale contre le crime (NCA).
 


"Calais est une impasse"


Jeudi, M. Castaner a signé à Londres un plan d'action franco-britannique pour lutter contre les traversées irrégulières de la Manche, qui se multiplient ces derniers mois. "La Grande-Bretagne n'est pas un eldorado, passer par Calais est une impasse, je le dis aux filières, il n'y a pas de solution ici à Calais", a répété M. Castaner vendredi en marge de cette inauguration, aux côtés de Caroline Nokes, secrétaire d'Etat britannique en charge de l'immigration. 

"C'est une chance immense" que les ministres français et anglais "se soient rencontrés des deux côtés de la Manche au cours des dernières 24 heures" pour "discuter des moyens de faire progresser la coopération et le travail en commun pour relever ce défi", a déclaré cette dernière. 

"Nous n'avons qu'un seul choix, celui d'agir ensemble sous peine d'échouer ensemble, le +Brexit+ ne doit faire courir aucun risque sur la sécurité de nos frontières, sur la sécurité aux abords de la Manche, et sur la Manche", a encore affirmé le ministre de l'Intérieur plus tard dans la journée au commissariat de Calais. "La décision britannique ne doit provoquer aucun bond en arrière, nous avons trop à perdre des deux côtés de la Manche", a-t-il aussi prévenu. 
  

 
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