A Arques, plusieurs centaines de salariés sont rassemblés devant le siège administratif d'Arc France. Ils sont venus soutenir les syndicats CGT, CFDT, UNSA et CFE-CGC qui rencontrent ce vendredi, le Directeur général. Ils demandent l'abandon du projet d'allongement du temps de travail.
A Arques, ils sont plusieurs centaines rassemblés ce vendredi pour protester contre l'annonce d'Arc France de mettre en place sont projet Synergie 2020. C'est la deuxième fois cette semaine que l'intersyndicale, CGT, CFDT, UNSA et CFE-CGC rencontre le Directeur général.
La raison : l'annonce d'un plan qui concerne le temps de travail dans l'entreprise. En difficulté de trésorerie, la Direction de la cristallerie demande à tous ses salariés de travailler plus, sans contrepartie, pour éviter, selon elle, un dépôt de bilan.
Ce plan global intitulé Synergie 2020 repose sur 6 mesures dont l'une d'elle concerne l'allongement du temps de travail. Une mesure associée aux nombreux départs à la retraite qui lui ferait diminuer le coût des charges sociales.
Vers une gréve illimitée
Deux syndicats, Sud et FO, ont déposé en début de semaine, un préavis de grève illimité.Selon les eux, "90 % du personnel s’est mis spontanément en grève, mardi, dés l'annonce de ce plan aprés l'annonce de la Direction : travailler jusqu’à 20 jours supplémentaires dans l’année, pour le même salaire".
5 réunions de négociations sont prévues d'ici la fin du mois de janvier. Selon les syndicats, les 1 200 salariés et retraités d'Arc sont mobilisés contre ce plan.
Depuis plusieurs mois, une partie du personnel multiplie les actions. Ils ont déjà protesté notamment contre la suppression de la prime de Noël et pour récupérer des jours de RTT. Les salariés estiment également que leur souplesse, en ce qui concerne le travail sur les jours fériés, n'est pas valorisée. Conséquences : toute cette semaine, les journées ont été rythmées par des débrayages.
L'entreprise, en difficulté, emploie près de 5000 CDI et 500 intérimaires.