La commission des recours de l'UMP a confirmé la suspension de Jérôme Lavrilleux en raison de son rôle dans l'affaire Bygmalion. L'ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy avait contesté sa suspension avant l'été jugeant que le bureau politique du parti avait outrepassé ses droits.
Selon nos confrères de l'AFP une autre commission spéciale va prochainement étudier son exclusion du parti. Le député européen, ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l'UMP et ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, va "se faire notifier" cette décision "prise jeudi dernier à l'unanimité" des membres présents (7, dont deux copéistes, sur 9 au total) de la commission des recours.
Son exclusion si elle est décidé par le parti serait selon l'AFP temporaire ou définitive. Une décision qu'il pourrait contester en justice. Jérôme Lavrilleux a en outre déclaré que s'il était exclu, il "parlerait".
"Pour le moment je me tais. Mais si on m'exclut de ce parti auquel j'appartiens depuis vingt-cinq ans, alors je reprendrai ma liberté de parole et je parlerai", a-t-il déclaré au Parisien. Et d'ajouter : "si on m'exclut de l'UMP, ça se réglera devant les tribunaux. J'ai déjà pris plusieurs avocats.