Lundi après-midi, les conseillers prud'homaux de Beauvais n'ont pas trouvé d'accord concernant les 103 ex-salariés de BASF de Breuil-le-Sec (60) qui réclament 20 000 euros chacun pour préjudice d'anxiété pour avoir travaillé au contact de l'amiante entre 1972 et 1992.
Le conseil des prud'hommes de Beauvais a prononcé la jonction de tous les dossiers et renvoyé la décision au juge départiteur.
Pour Me Barbara Vrillac, avocate des plaignants, ce renvoi est plutôt une bonne nouvelle : "j'aurais préféré directement gagner mais compte tenu de la confirmation du préjudice d'anxiété par la Cour de cassation [ndlr : dans le dossier opposant des salariés à la société Babcock Wanson], nous sommes confiants pour la suite".
La date du renvoi sera connue dans les prochains jours.