Victime de plaisanteries téléphoniques douteuses le 1er avril, le SDIS de l'Oise a décidé de porter plainte pour appels abusifs et divulgation de fausses informations. Deux personnes avaient profité du 1er avril pour donner de fausses alertes.
Deux cas se sont présentés samedi 1er avril aux pompiers de l'Oise. Mais pour le moment, une plainte va être déposée pour appel abusif et divulgation de fausses informations dans un seul dossier. Celui d'une femme de Margny-les-Compiègne (60) qui avait appelé le SDIS de l'Oise pour dire qu'elle avait tué son mari.
Arrivés sur place, les pompiers, accompagnés de policiers, se font ouvrir la porte par l'appelante qui, étonnée de voir les secours, reconnaît que ce n'était qu'une blague. L'infraction est flagrante alors qu'elle l'est moins dans le second cas.
Celui d'une dame à laquelle un ami a fait croire que son épouse était en arrêt cardio-respiratoire. De bonne foi, elle avait également appelé les pompiers. Une fois sur les lieux, ils se sont vus avouer qu'il s'agit d'une blague faite à la dame en question. Le SDIS 60 réfléchit encore au dépôt ou non d'une plainte dans cette situation précise.
Quand un agent secret demande aux sapeurs #pompiers d'envoyer un message codé à @Elysee - N'abusez pas des #numerosdurgence pic.twitter.com/Th4BYP6P0E
— SDIS de l'Oise (@SDIS60) 3 avril 2017
Les sanctions pénales en lien avec ce type d'infraction peuvent aller jusqu'à 7.500 euros d'amende et six mois de prison.