L’hôpital de Corbie reçoit le public ce mardi 10 mai pour un après-midi de sensibilisation, à l’occasion de la Journée européenne de prévention des AVC. C’est là-bas qu’Isabelle fait sa rééducation depuis 8 mois.
Tous les ans, 150.000 Français, en moyenne, font un AVC. Soudainement, leur cerveau n'est plus suffisamment irrigué, parce que leur sang est bloqué quelque part entre leur coeur et leur tête. En quelques minutes, des fonctionalités neuronales sont asphyxiées et disparaissent. C'est pour éduquer la population à ce phénomène qu'existe la Journée européenne de l'AVC, le 10 mai.
En Picardie, l'hôpital de Corbie (Somme) accueille une opération de sensibilisation, ce mardi après-midi. Dès 14h30, l'association France AVC expliquera les signes précurseurs de l'accident vasculaire cérébral, avant que des médecins et soignants évoquent la prise en charge des personnes touchées.
Isabelle Gout est l'une d'entre elles. Elle se souvient quand l'accident s'est produit : "J’ai eu l’impression que ma bouche se tirait, je n’arrivais plus bien à parler, très vite j’ai compris que quelque chose de très grave arrivait." Depuis huit mois, Isabelle est en rééducation et lutte contre la paralysie.
Reportage de Sophie Crimon et Jérôme Arrignon. Intervenants : Isabelle Gout ; Yann Lepilliez
Enseignant en activité physique adaptée, Centre de rééducation de Corbie ; Docteur Frédéric Cressent, Médecin de rééducation.
La récupération motrice n’est pas la même selon la personne, ni selon le délai d'intervention, qui ne doit surtout pas excéder 4h30. Les experts recommandent d'appeler le 15 dès que l'un de ces trois symptômes apparaît : visage paralysé, impossibilité de bouger un membre et/ou trouble de la parole.