Elle devrait reprendre ce jeudi vers 13 heures.
La dernière séance de négociations entre direction et syndicats de Pimkie sur le plan de départs volontaires voulu par la chaîne de prêt-à-porter a été suspendue dans la nuit de mercredi à jeudi faute d'accord, et reprendra à la mi-journée a annoncé la CGT.
Rendez-vous à 13 heures
"Après 18h de négociations", les discussions ont buté "à 2h40, sur de nombreux points de désaccord" sur des sujets "incontournables" et la CGT a "clairement exprimé son refus de signature", a-telle indiqué dans un communiqué dans la nuit.
"A la demande des 3 syndicats, CFDT, FO et CFE-CGC qui n'ont pas exprimé de position claire, un nouveau rendez-vous à été pris jeudi à 13h", a ajouté la CGT.
Les discussions continueraient d'achopper sur le montant des indemnités de départ et les garanties de reclassement ou de protection sociale accompagnant les départs.
83 emplois à la clé
Faute d'avoir pu trouver début janvier un terrain d'entente avec les syndicats sur un train de ruptures conventionnelles collectives, la direction avait présenté dans la foulée un plan de départs volontaires des salariés, concernant 208 emplois qui seraient supprimés, invoquant "des résultats déficitaires depuis 2015 et un chiffre d'affaires 2017 en baisse de 10%".
Ce plan affecterait à la fois le siège, la logistique et les magasins, dont 37 sont promis à la fermeture avec 83 emplois en moins à la clé. Pimkie compte actuellement quelque 1.900 employés.
Dans son communiqué, la CGT dénonce notamment la "trop faible" indemnité supra-légale proposée par la direction, qui n'offrirait que 4000 euros brut et de 800 à 1100 euros par année d'ancienneté, alors que les syndicats réclament 10.000 euros brut pour tous les partants, plus 2.500 euros par année d'ancienneté.
La clause de mobilité en cause
La direction refuserait également de revenir sur son projet de licenciement "pour motif personnel" de 125 salariés des sièges et de la logistique s'ils refusaient une mutation dans d'autres fonctions sur place, ce qui entraînerait une indemnisation moins importante par l'assurance chômage.
Les 83 salariés en magasin concernés, soumis à une clause de mobilité, ne pourraient pas non plus "bénéficier des mesures négociées". L'entreprise refuserait enfin de satisfaire la revendication syndicale de reclassements des partants au sein du groupe Mulliez (Leroy-Merlin, Décathlon, etc), notamment au sein de Fashion3, une boutique d'habillement, comme Pimkie.