Le retour des contrôles à la frontière entre la Belgique et la France suite aux attentats de Paris ont un impact sur le commerce. Exemple pour les commerçants de Quiévrain, en face de Quiévrechain.
Depuis quelques jours, à la frontière entre Quiévrechain et Quiévrain, les barrages ont disparu. Il n'y a plus de CRS, mais des contrôles aléatoires. Ce retour à la quiétude est bienvenu pour les commerçants belges, notamment les vendeurs de tabac qui se succèdent tout au long de l'artère principale de la ville frontalière. Ici, le client français est roi, et il s'était fait rare ces dernières semaines.
"Le magasin était complètement vide", témoigne Eric Storet, gérant de magasin. "On ne voyait plus la clientèle habituelle. On a eu une baisse de fréquentation de 70 % par jour".
Peur des contrôles pour les acheteurs de tabac
Le retour des contrôles à la frontière auraient donc refroidi nombre de clients. La peur suite aux attentats peut être un peu, mais aussi la peur de perdre du temps avec les difficultés de circulation, et puis surtout la peur des contrôles eux-mêmes, comme le confirme Audrey Juvent, salariée caissière : "Ils me demandaient exactement le nombre de kilos qu'ils pouvaient acheter, parce qu'ils avaient peur justement à cause de ça. Normalement, le tabac n'est pas vraiment contrôlé, mais avec ce qu'il s'est passé, les clients se posaient la question".Les quantités autorisées sur service-public.fr
Pour information, les quantités de tabac ou d'alcool qu'un Français peut importer sans être suspecté de vouloir en faire commerce sont spécifiées sur le site officiel de l'administration française, service-public.fr. Elles sont de huit cartouches de cigarettes ou d'un kilo de tabac par exemple.Désormais, les clients français de ce type de commerce frontaliers vont pouvoir reprendre leurs habitudes, avec la fin des contrôles renforcés.
et des bouchons qui étaient liés.