Solidaire et solide en défense, l'Amiens SC a accroché le nul (0-0) à Saint-Etienne, pour la 4e journée de Ligue 1. Deux joueurs picards sont sortis sur blessure.
Devant les 29.000 spectateurs du stade Geoffroy-Guichard, Amiens a forcé Saint-Etienne a concéder son troisième nul consécutif (0-0), dimanche 2 septembre, au terme d'une rencontre fermée et accrochée.
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Solide en défense, peu présent à l'attaque
Les Amiénois ont été très peu menaçants avec 39% de possession de balle et essentiellement deux tirs de Moussa Konaté arrêtés par Stéphane Ruffier en début de partie (11e et 22e). "Nous avons un sentiment partagé, estime le coach Christophe Pélissier. En première période, nous avons eu les occasions et nous aurions pu mener. Il aurait fallu être plus juste sur nos sorties de ballons."
Mais l'entraîneur reste satisfait de son groupe, solide dans sa défense, malgré la forte domination des adversaires en fin de rencontre : "Il faut se féliciter de ce point pris. (...) Après la mi-temps et notamment sur la fin, et avec nos blessures de Zungu (entorse du genou) et Mendoza (déchirure de la cuisse), que nous avons déplorées et qui j'espère ne seront pas trop grave, Saint-Etienne a poussé et aurait pu gagner. Je suis satisfait que les joueurs aient bien respecté le plan de jeu. Ils ont fait preuve de solidarité avec des nouveaux joueurs qui se sont très vite adaptés. "
Comme toujours, les Picards remercieront aussi leur gardien, Régis Gurtner. Il y a d'abord eu des tirs de Rémy Cabella (17e) et Khazri (34e), puis surtout une tête de Loïc Perrin à la 66e, détournée par le portier amiénois.
Ce dernier reste le pilier d'une équipe qui se reconstruit plutôt bien, selon son entraineur :"Nous avons battu Reims et pris quatre points avec une équipe qui s'est construite dans le mois d'août, rappelle Christophe Pélissier. Certains joueurs n'ont que trois ou quatre entraînements avec nous. C'est plutôt de bon augure pour la suite"
La vidéo annule un but stéphanois
Parmi les faits de matchs, on retiendra les blessures évoquées précédemment et survenues coup sur coup en quelques minutes. Zungu et Mendoza sont sortis du terrain immédiatement. On attend les nouvelles.
Le VAR aura également fait parler. A la 51e minute, les Verts auraient pu obtenir un penalty pour une main non sifflée de Bakaye Dibassy sur un centre de Yannis Salibur (51). L'arbitre, Thomas Léonard, n'a alors pas eu recours à la vidéo. Idem pour une action de Robert Beric, peut-être touché au pied par un Amiénois dans la surface. Or à l'inverse, l'action qui a amené un but inscrit par Timothée Kolodziejczak (77e), a finalement été invalidée (à juste titre - le défenseur des Verts avait bien poussé Thomas Monconduit dans le dos avant de marquer) après visionnage par l'arbitre.
"L'arbitre ne nous a pas aidés, a réagi Loïs Diony, attaquant de Saint-Etienne. Sur la main, je pense qu'il y a penalty et sûrement sur l'action sur Robert Beric. Mais nous n'avons pas le droit à la VAR".
Même mécontentement pour l'entraîneur Jean-Louis Gasset : "Nous marquons en première période : hors-jeu. Nous marquons après la mi-temps on me dit qu'il a poussé. Il y a une main, il n'y a pas penalty. Il y a peut-être faute sur Beric, il n'y a toujours pas penalty. Toutes les décisions dans la surface ont été contre nous."
Jean-Louis Grasset regrette que le VAR ne soit pas utilisé tout le temps de la même manière. "Quand je vois l'action qui amène le penalty à Angers où il y a main, penalty et rouge, j'ai le sentiment que c'est un peu le même style d'action. Tout le monde doit être arbitré de la même manière. (...) Sur quelques actions, on peut aller voir l'écran. Pas seulement sur le but. On peut aller voir l'écran sur l'action sur Beric pour voir si le pied a été touché."
Les Stéphanois sont désormais provisoirement 7e avec six points, deux de plus qu'Amiens (13e) qui restait sur un succès contre Reims (4-1).