Après le bar le Red and White et France Bleu, l’Espace Dewailly à Amiens, siège de l’association de lutte pour les droits des LGBTQ+ Flash our true colors, a été dégradé par un tag homophobe. Un adolescent de 15 ans a été placé en garde à vue.
Un nouveau tag à caractère homophobe a été découvert sur une façade d'Amiens. Cette fois-ci, c'est l'espace Dewailly, maison des associations d'Amiens et siège de l'association de lutte pour les droits des LGBTQ+ Flash our true colors qui est visé.
"L'auteur des tags nous a fait savoir sur les réseaux sociaux que les tags nous étaient destinés", confie Timothée, co-président de l'association. Sur les réseaux sociaux, l'association a partagé une photo du tag et annonce avoir porté plainte. "Ce ne sont pas les premiers propos homophobes que l’association reçoit, sauf que là, c’est fait de façon ostentatoire, continue le co-président de l'association. Ce geste ostentatoire, c'est la réalité à laquelle nous faisons face au quotidien."
Un adolescent de 15 ans placé en garde à vue
Ce tag homophobe et menaçant aurait été réalisé dans la nuit du du 20 au 21 novembre, dans la foulée de ceux découverts sur le Red and White, bar LGBTQ+ friendly du quartier Saint-Leu et sur la façade de France Bleu Picardie. C'est la première fois que ce genre de fait se produit selon le gérant du bar, qui lui aussi a porté plainte.
Jeudi 25 novembre, la police nationale de la Somme a annoncé avoir identifié et arrêté une personne soupçonnée d'être l'auteur des tags haineux et anti LGBTQ+. Cette personne est en garde à vue. Selon les informations de nos confrères de France Bleu, confirmées par le procureur d'Amiens, il s'agirait d'un adolescent âgé de 15 ans.
Suite à ces différents messages homophobes sur les murs d’Amiens, les associations Flash our true colors, SOS homophobie et Les bavardes appellent à un rassemblement contre les LGBTQIphobies mardi 30 novembre à 18h sur la place de l'hôtel de ville à Amiens. "Au vue de ce geste, les associations, le bar et la communauté LGBT+ du territoire se sont montrés solidaires et montrent que ce genre de comportement n'attenue pas notre détermination à rester unis", conclut le co-président de Flash our true colors.