Le national de pétanque d'Amiens, qui se tient les 24 et 25 septembre, est un rendez-vous très prisé dans le monde de la pétanque. Après deux années d'interruption due au Covid, le parc de la Hotoie accueille des triplettes des quatre coins de la France tout au long du week-end.
Les chocs entre boules de pétanques résonnent tout le week-end dans les allées du parc de la Hotoie, à l'est d'Amiens. Après deux ans d'absence due au Covid-19, la 31e édition du National de pétanque a rassemblé 2 340 joueurs. Du jamais vu pour les organisateurs, qui ont dû refuser 200 équipes faute de place.
"D'année en année, on voit de plus en plus de joueurs venir à Amiens. On a un cadre magnifique au parc. Les terrains sont sélectifs : les joueurs adorent ce style de terrain. Donc c'est une date qu'ils mettent au calendrier," considère David Tonnelier, le président de la section pétanque de l'ASPTT Amiens.
Un beau cadre de jeu
À la Hotoie, les boulistes occupent pas moins de 500 terrains. Côté messieurs, les triplettes se jouent dans les allées. Et Christophe, au bel accent du sud-ouest, a parcouru 800 kilomètres pour se mesurer à la crème des crèmes. "C'est vrai que c'est un beau National avec quand même 640 équipes au démarrage, et avec de belles dotations. Ça donne envie de se confronter aux meilleurs, confie ce licencié à La Brède (Gironde).
Ici, les arbitrages se rendent au millimètre près. On ne plaisante pas avec la réglette, et l'avis de l'arbitre vaut loi. "La décision de l'arbitre fait foi, on n'est pas censé la remettre en cause !" sourit Sébastien Fenaux, juge officiel régional de la fédération française de pétanque et jeu provençal (FFPJP).
Ambiance conviviale
Chez les femmes, l'ambiance est un peu plus décontractée. "On se connaît presque toutes, c'est convivial. Il y a moins d'ego," sourit Laetitia Picart, licenciée à Saint-Just-en-Chaussée (Oise).
Le national de pétanque d'Amiens se termine ce dimanche 25 septembre avec les doublettes et l'entrée en lice des cadets et des minimes.