Bonjour @JPFarandou, patron de la SNCF aujourd’hui à Amiens
— Frederic Fauvet (@fredfauvet) November 22, 2019
Voilà la réalité des TER sur Paris-Amiens, lorsqu’ils ne sont pas supprimés : bondés, voyageurs debouts ... TER 2014 ce jour ... en compo courte
Cette situation, cumulée aux très nombreux retards n’est plus supportable pic.twitter.com/itQKEEX1wx
@FDhersin : y a comme un pb à Paris Nord pour le ter 848581 de 19 h 04 à destination d’Amiens. Train trop court. Bondé. 200 personnes sur le quai. @hautsdefrance @SNCF pic.twitter.com/iMqUgD3z9b
— Dominique Plancke (@domplancke) November 20, 2019
Alors forcément, la venue du nouveau président de la SNCF Jean-Pierre Farandou à Amiens ce vendredi était l'occasion de soulever la question. Il a recontré Emmanuel Macron et la députée LREM Barbara Pompili, qui nous a affirmé avoir "lourdement insisté sur les problèmes de la ligne Paris-Amiens".
Jean-Pierre Farandou a donc annoncé la création d'un poste de contrôle opérationnel réservé exclusivement à la gestion des trains picards. Un PC qui devrait être installé dés le début de l'année prochaine... dans la gare du Nord, à Paris. "Pour que les trains picards ne soient plus pénalisés par les problèmes d'arrivée à la gare du Nord", explique la députée, visiblement satisfaite de cette annonce.
Pas de quoi convaincre Christophe Lecomte, secrétaire général CGT Cheminots Picardie, qui estime que Barbara Pompili va "se faire berner par Monsieur Farandou". Invité dans le 19/20 du 23 novembre, il explique que la création de ce PC opérationnel revient simplement à "déplacer vers Paris la tête hiérarchique qui était jusque là à Amiens."
Impact sur l'emploi
Dans le jargon de la SNCF, on appelle ça la "direction de ligne". Il s'agit du service qui pilote les équipes TER, pour assurer la qualité des services des lignes entre Paris et la Picardie. "Ça n'améliorera pas la fluidité du trafic, parce que l'opérationnel sur le terrain ne change pas. Les rames restent telles qu'elles sont, le personnel de bord et les conducteurs restent tels qu'ils sont, ça ne change rien. C'est juste la tête de l'organisation qui est délocalisée."D'après le syndicaliste, cette nouvelle organisation entraînerait la délocalisation de 17 emplois vers Paris et la suppression de 6 emplois dans le bassin amiénois. "Comment faire mieux avec moins de personnel ? Il y a une contradiction sur les engagements de la direction de la SNCF et la réalité du terrain."
Des nouvelles du barreau Creil-Roissy
Cette rencontre a également été l'occasion d'évoquer l'avancement du projet de barreau Creil-Roissy, qui doit permettre de relier la Picardie aux réseaux à grande vitesse. Un projet signé en 2017 et qui prévoyait une mise en service au plutôt en 2027.
Le président de la République a cependant annoncé que cette date serait avancée. Il promet que les travaux débuteront avant la fin de son mandat, pour une mise en service dés 2025.