L'offre de l'industriel bulgare Fil Filipov a finalement eu gain de cause.
Ils étaient inquiets, les salariés de TIM. L'issue leur est plus favorable que prévu.
"C'est un dénouement heureux, nous sommes soulagés. Cela a été un long combat, très difficile moralement. Jusqu'à hier, on imaginait le pire, pour nous, on partait vers la liquidation, maintenant on va prouver que Filipov a eu raison de nous faire confiance", a déclaré Christophe Fournier, délégué FO.
Le tribunal de commerce de Lille a désigné ce mercredi la société Atlas, contrôlée par le Bulgare Fil Filipov, comme repreneur de TIM, fabricant de cabines d'engins de chantier, préservant 446 des 470 emplois de cette usine basée à Quaëdypre (Nord).
Fil Filipov était le seul candidat en lice. Il avait pourtant assuré mercredi dernier qu'il retirait son projet de reprise, retoquée initialement par le tribunal.
Une offre de dernière minute
"Il n'y a qu'une seule offre, celle de M. Filipov, il l'a déposée hier soir, en dernière minute, il s'agit d'une offre améliorée", avait déclaré aux salariés de cette entreprise de Quaëdypre (Nord), près de Dunkerque, et à la presse, le président du tribunal de commerce Eric Feldmann, avant l'audience à huis clos.
L'autre offre initialement en compétition avec celle de Fil Filipov était celle de l’actuel propriétaire du site, Fritzheimer, qui prévoyait un investissement de neuf millions d'euros et de conserver 280 des 470 salariés. Elle avait été retoquée par le tribunal mercredi dernier. Le propriétaire n'en avait pas déposé de nouvelle.