Dans les années 60, des enfants d'Outre-mer ont été retirés à leur famille et placés en Métropole pour lutter contre l'exode rural. On les appelle les "enfants de la Creuse", département qui a été le premier à les accueillir. Mais les Hautes-Pyrénées, le Gers ou l'Aveyron sont aussi concernés.
C'est une histoire douloureuse et méconnue. Celle des enfants de la Réunion ou de la Martinique retirés à leurs parents dans les années 60 et placés dans des familles en Métropole pour lutter contre le déclin démographique dans les départements ruraux. Une idée de Michel Debré, père de la Consitution et alors député de la Réunion, pour enrayer l'exode rural. Les premiers enfants sont arrivés en 1966 dans la Creuse mais au total 1 600 enfants ont été arrachés à leur famille et déracinés notamment dans le Gers, l'Aveyron ou les Hautes Pyrénées.
Ceux qu'on appelle les "Enfants de la Creuse" témoignent aujourd'hui dans les lycées d'une histoire qui ne figure dans aucun manuel scolaire.
Régis Cothias et Jean-Yves Bascands ont assisté à une rencontre avec des élèves de seconde du lycée Pradeau la Sède à Tarbes :