Emile-Roger Lombertie : "Nuit debout… spectacle douteux à Limoges"

Le maire de Limoges Emile-Roger Lombertie, par la voie d'un communiqué rendu public le 27 avril 2016, fait part de son agacement (et le mot est faible) face à l'occupation d'une place de la ville par le mouvement "Nuits Debout".

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Verbe haut et alcool : voilà en résumé le regard que porte Emile-Roger Lombertie sur le mouvement "Nuit Debout" qui a investi la place de la République à Limoges. Le maire de la ville n'y va pas par quatre chemins et dénonce "le laxisme du gouvernement".

L'alcool tient une place au moins aussi importante que les propos échangés…"


Dans son communiqué, rendu public ce mercredi 27 avril 2016, il est question de dégradations commises sur le site : "Dalles brisées par des véhicules qui accèdent illégalement sur la place ou qui se branchent sur les réseaux publics, chiens divaguant librement, déjections variées…", Emile-Roger Lombertie accuse le gouvernement d'encourager ces comportements en ne s'opposant pas à ce mouvement qui se revendique citoyen


Sécurité et tranquillité

En période d’état d’urgence, alors que la retransmission sur écran géant des matches du championnat d’Europe implique des conditions de sécurité telles que la ville se transformerait en fort chabrol, une bande colonise en toute quiétude l’une des places emblématiques de Limoges."


Le maire de Limoges évoque une situation intolérable et invoque le droit des riverains à la sécurité et à la tranquillité. 

Le mouvement "Nuit Debout", qui a d'abord rassemblé à Paris à partir du 31 mars, s'est propagé dans plusieurs villes de France, dont Limoges ou encore Tulle depuis le 10 avril.

Le 26 avril, lors d'une réunion électorale à Nice, le président des Républicains, Nicolas Sarkozy s'en est pris aux participants : "Nous ne pouvons pas accepter que des gens qui n’ont rien dans le cerveau...", tandis que le Premier ministre Manuel Valls a évoqué le sujet lors d'un entretien paru dans le journal Libération le 12 avril : "Il ne faut pas se plaindre de voir des jeunes se réunir, agir et rêver de collectif. C’est le signe que la société française a un souffle."

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