La présidente du Front National est venue soutenir Florian Philippot, son bras droit, mercredi 25 novembre, dans la cité du fer. Le Grand Est est en troisième position dans les régions ciblées par le FN - après le Nord et PACA - et les derniers sondages lui sont favorables.
Devant 700 spectateurs, c'est la présidente qui a fait le show. Un vrai meeting présidentiel consacré pour l'essentiel à des thématiques nationales, au premier rang desquelles le diptyque sécurité/immigration, comme toujours indissociables dans le discours frontiste. Renvoyant Sarkozy et Hollande dos à dos, Le Pen a surfé sur les attentats sur l'air du "je vous l'avais bien dit", en préconisant une fois de plus des contrôles systématiques aux frontières - celles de la France.
C'est à Florian Philippot qu'il est revenu de décliner ce programme au plan régional. Le candidat pour Champagne-Ardennes-Lorraine-Alsace réclame l'abrogation de Schengen. Il propose d'équiper les 160.000 frontaliers du grand Est (6% des actifs) avec des badges, pour leur faciliter les contrôles quotidiens qu'il veut rétablir.