Une expertise judiciaire indique que la prise en charge médicale du jeune homme par l'hôpital d'Albi après son agression en juin 2012, a peut-être privé le jeune homme d'une chance de survivre.
Valentin Rivié a-t-il été privé d’une chance de survie ? C’est ce que semble conclure l’un des rapports d’expertise commandé par la juge d’instruction en charge de l’affaire.Dans la nuit du 1er juin 2012, Valentin reçoit un coup de bouteille porté à la tête par deux individus interpellés rapidement après les faits.
Une agression que ne mentionnent pas les services de secours lors de son arrivée à l’hôpital d’Albi. En l’absence de lésions extérieures, Valentin ne fait pas l’objet d’un suivi particulier.
Admis à 3h30 à l’hôpital, ce n’est que trois heures plus tard qu’un médecin l’examine et décide son transfert au CHU de Toulouse. Le traumatisme crânien et la gravité de son état n’ont donc été décelé que tardivement. Un retard lourd de conséquences. Dans le coma Valentin décèdera d’une hémorragie cérébrale.
Des expertises complémentaires pourraient être ordonnées. Une certitude en revanche : la mort de Valentin est bien la conséquence directe du coup porté par ses agresseurs… mais leurs avocats ne manqueront pas de pointer du doigt les défaillances médicales à tous les niveaux de la prise en charge de Valentin Rivié.
Vidéo : commentaire Aude Chéron