Alors que la prolongation des horaires jusqu'à 3 heures du matin les vendredis et samedis doit être inauguré ce vendredi soir, le métro a été bloqué pendant deux heures ce matin. Le conflit se durcit à Tisséo autour de ces nouveaux horaires.
La passage du métro à 3 heures du matin, inauguré ce vendredi soir par Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, et Jean-Michel Lattes, président de Tisséo, sera-t-il perturbé par un mouvement de grève ?Ce vendredi matin, le démarrage du métro a été bloqué pendant deux heures par les grévistes : le métro (lignes A et B) n'a pu démarrer qu'à 7h30. Les grévistes ont multiplié les blocages, notamment à la prise de service le matin, ces derniers jours.
A l'occasion de la prolongation des horaires du métro les vendredis et samedis soir jusqu'à 3 heures du matin (une promesse du candidat Jean-Luc Moudenc), les syndicats de Tisséo ont déposé deux préavis de grève et réclament des moyens supplémentaires notamment la création d'une 8ème équipe de personnels qui gèrent le métro automatique au sein du PC Circulation, le renforcement des équipes de médiation sur le terrain pour gérer une population "alcoolisée" et également une revalorisation salariale.
La direction de Tisséo a indiqué avoir déjà renforcé les effectifs. Le coût de cette opération serait de 800.000 euros par an pour une centaine de soirées. Tisséo refuse de revaloriser les salariés dans ce cadre, la prolongation des horaires n'étant pas, selon Olivier Poitrenaud, le directeur général de Tisséo, à proprement parler "une mission supplémentaire".