Depuis plusieurs mois, la municipalité de Tarbes était en pourparlers pour acquérir le haras national situé en plein coeur de la ville. L'Etat, propriétaire de ce petit joyau du patrimoine, souhaitait en effet s'en désengager. La vente pourrait être conclue en juillet prochain.
Quand Napoléon annonce son intention, en 1806, de rouvrir les anciens haras royaux, il décide également d'en créer un à Tarbes.
Il s'agit alors de fournir chevaux et montures aux armées impériales et durant plus d'un siècle, c'est du haras national de Tarbes qu'est sorti le meilleur cheval d'armes européen.
Seulement voilà, les besoins de l'armée ont changé, les haras coûtent cher (il en existe 22 soit autant que le nombre des anciennes régions métropolitaines) et en 2015, l'Etat annonce qu'il souhaite se désengager de ce petit joyau du patrimoine.
Le domaine de 9 hectares, situé en pleine ville, était donc à vendre. Estimé à 5,7 million d'euros donc hors de portée de la ville de Tarbes qui souhaitait pourtant l'acquérir.
Après des mois de tractations, les deux parties semblent avoir trouvé un accord. Dans une conférence de presse, ce mercredi 27 avril, le maire LR de Tarbes, Gérard Trémège, a annoncé que la vente devrait se conclure en juillet, aux alentours de 2 millions d'euros.
Auxquels s'ajoute quand même un investissement de 5 à 6 millions d'euros pour la rénovation du site.
L'objectif est que le site conserve son identité équestre. Reste à trouver des recettes pour assurer l'entretien du site. Un restaurant gastronomique pourrait voir le jour dans la maison du directeur du haras.
Voir ici le reportage de Régis Cothias et Marc Lasbarrères, de France 3 Midi-Pyrénées :