Plusieurs centaines de salariés manifestent leur refus de travailler plus pour le même salaire
Travailler un mois de plus
C’est au niveau national que le groupe Renault veut améliorer et harmoniser la productivité de tous ses sites de production. Parmi les mesures : un gel des salaires, l’augmentation du temps de travail et la mobilité (contrainte) des salariés d’une usine à une autre en fonction des carnets de commandes et des besoins de fabrication. Un projet qui est qualifié par les syndicats de "régression sociale" .A Cléon, sur le site de fabrication de moteurs et de boîtes de vitesse, c’était aujourd’hui (mercredi 23 janvier) la deuxième journée d’action en moins d’un mois. Sous la forme de débrayages (à 9h pour les équipes du matin et à 14h pour les équipes de l’après midi), les salariés ont manifesté leur colère.
Selon les syndicats, la direction envisage de porter le travail à 13 mois mais payés 12, le tout dans un contexte où les salariés ont connu une perte du pourvoir d’achat ces quinze dernières années.
VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Myriam Libert et Hervé Colosio avec les interviews de :
- Guillaume Micaut, délégué syndical CGT Renault Cléon
- Gilles Havez, secrétaire du C.E. de Renault Cléon