Ils s'inquiètent des conséquences éventuelles d'une réforme qui pourrait leur attribuer des missions jusqu'alors assurées par des magistrats, et veulent obtenir une amélioration leur statut et une augmentation de leur salaire.
Ce mouvement national dure depuis une dizaine de jours, et devrait atteindre son point culminant mardi prochain, avec une journée de grève "justice morte".
Ce mouvement, spontané au départ, s'est étendu à plusieurs dizaines de tribunaux dans toute la France. Les représentants syndicaux de la profession ont été reçus vendredi dernier au ministère de la Justice. Mais les propositions de la chancellerie sur les revalorisations sont jugées insuffisantes.
Les syndicats déplorent que la proposition du ministère, équivalente à "trois petits points d'indice", se traduirait seulement pas une augmentation "d'une dizaine d'euros par mois".