L'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a publié la liste des bénéficiaires de son programme 2014-2024
Un investissement pour l'avenir
Ce mardi (16 décembre) le maire de Val de Reuil a commenté sans tarder la publication de la liste des 200 quartiers retenus par l'ANRU.Pour Marc-Antoine Jamet, "il est des tournants qu'une ville doit savoir prendre, qu'elle ne peut pas manquer qu'elle n'a pas le droit de rater. Par trois fois en quinze ans seulement, le destin, la place, l'avenir de Val-de-Reuil, se seront joués autour du dossier de son renouvellement urbain. Aujourd'hui Val-de-Reuil a gagné le droit d’envisager son existence avec optimisme pour les six prochaines années.
A titre personnel, j'ai l'impression, en ayant réussi à qualifier ma ville trois fois dans un processus difficile, d'avoir rempli précisément ma tâche, mérité la confiance que les Rolivalois ne m'ont jamais refusée, atteint l'objectif que je m'étais fixé : tout faire pour le bien de ma ville et de ses habitants. J'en suis très fier"
Les autres quartiers de Haute-Normandie
De son côté, la préfecture de région de Haute-Normandie a, dans un communiqué, précisé dans quels quartiers l'aide de l'Etat allait s'appliquer :Le conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a adopté la liste des 200 quartiers d’intérêt national qui bénéficieront du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU) 2014-2024.
Pour la région Haute-Normandie, cinq quartiers d’intérêt national sont retenus et bénéficieront d’un soutien spécifique de l’ANRU :
• En Seine-Maritime :
- le quartier des Hauts de Rouen, à Rouen,
- le quartier de Nobel-Bozel, à Petit-Quevilly,
- le quartier Les Fleurs/Les Feugrais, à Cléon.
• Dans l’Eure :
- le quartier de Nétreville, à Évreux,
- le quartier de Germe-de-Ville, à Val de Reuil.
Outre ces cinq projets d’intérêt national, plusieurs projets d’intérêt régional sur les quartiers "Politique de la Ville" de Haute-Normandie pourront être accompagnés par l’ANRU, grâce à la mobilisation d’une enveloppe de 24 millions d’euros.
Ces annonces démontrent l’engagement de l’État auprès des communes présentant des dysfonctionnements urbains et permettront en conséquence la réalisation au niveau national de 20 milliards d’euros d’investissements publics sur ces quartiers.