Devant l'abattoir de sainte-Cécile (50), les salariés maintiennent la pression sur Cap 50. La direction leur demande pourtant d'arrêter les actions qui pourraient faire peur à un potentiel repreneur qui devrait être présenté au tribunal de commerce de Coutances ce vendredi.
Demain à 14H dans la ville voisine de Villedieu-les-Poêles, les commerçants baisseront leurs rideaux de fer en solidarité avec les salariés des Abattoirs Industriels de la Manche.
Depuis deux semaines, une soixantaine de grévistes se relaient chaque soir devant les grilles de l'entreprise pour assurer le piquet grève. Deux semaines de doutes et d'espoir face à l'éventuelle arrivée d'un repreneur. En fin de semaine dernière ils apprenaient que le plus sérieux des candidats préfèraient se retirer. Depuis c'est l'incertitude sur l'avneir des 400 emplois d'AIM à Sainte-Cécile.
La direction a refusé de recevoir les journalistes de France 3 Basse-Normandie mais assure qu'il y a bien un nuveau candidat sérieux en lice. Ce nouveau repreneur dont on ne connait rien( ni le nom , ni le projet) sera sans doute présenté vendredi 6 mars au Tribunal de Coutances lors de la prochaine audience.
Sur place les salariés osent à peine y croire mais gardent espoir.
La direction leur demande de lever le camp pour ne pas effrayer le candidat à la reprise. Un CCE se tenait cet après-midi mais le blocus devant l'abattoir est maintenu ce mardi soir.
Le reportage de Jean-Baptiste Pattier et Joel Hamard :
